C’est tellement difficile en cette fin 2025 de ne pas étouffer. De peurs, de rage, de stupéfaction. On a besoin d’éteindre le flux et dans le silence, d’inspirer en profondeur et de sentir son corps, son espace de perceptions et de sensations. Vivre, regarder, écouter à sa hauteur. Dans l’horizon de son toucher.

Dans les rues de Gravières, on marchera à reculons, longtemps, patiemment, et ce ne sera pas plus inutile que de diriger le monde. Ce sera joli, gratuit, incongru, ça ouvrira les yeux sur ici. A Aubenas, on dansera. Ensemble, et au travers. On continuera à composer décomposer le Temps et l’Espace à Bordeaux, au chaud du studio lorsqu’il fera trop froid. Mais avant on pourra écouter Antoine Mouton et son texte coloré débrayé par les sons d’Emilie Mousset, dans une lecture de notre bel Animal travail au repos pour l’hiver. A bien vite.